A la croisée des chemins…

La semaine dernière, je m’envolais pour Bordeaux pour rejoindre mon accompagnatrice sur mon projet de prospective. Nous partons pour le Cap Ferret, son choix.

Je connaissais le Cap, l’endroit coup de coeur au Bassin d’Arcachon.

Lieu du bouleversement énergétique. Lieu infini de tous les possibles.

S’il est trop tôt pour vous dévoiler les changements ressentis, j’ai eu envie de partager, encore une fois, avec vous l’impact de l’océan sur mes états d’âme, sur ma vision de la vie et de l’entrepreneuriat.

 

À la croisée des chemins,

Là où le bassin, calme, s’en va

Là où l’océan et sa puissance déboulent

Là où deux mondes, deux pensées, deux énergies s’entrechoquent, s’entremêlent, s’apprivoisent

Là où l’infinie possibilité de choix se révèle

 

Choisir de rester à contempler

Choisir de se contenter de ce que nous sommes

Choisir le calme du bassin

Choisir de s’essouffler telle la vague qui se retire en perdant de sa puissance pour s’effacer petit à petit dans le sable sur la page*

Choisir de se diriger vers l’océan et sa puissance

Choisir l’horizon

Conscientiser l’infini de ces possibilités

Choisir la confiance dans l’univers

Choisir de prendre une barque, un voilier, une planche de surf …

 

Pour ma part, mon coeur s’emballe, et depuis que j’ai découvert l’océan, pour cette grandeur et cette liberté de choix. Pour le rien, ou plutôt, l’horizon, le grand tout et ma voie, ici ou là.

Je décide de gouverner ma vie, tel le voilier, et de faire confiance aux vents qui me porteront au bon moment aux bons endroits vers l’espace infini des variantes.

Il m’aura fallu trois ans et plus pour comprendre que l’important c’est autre chose que de travailler à 2000%. Que l’important est ailleurs “Le travail c’est la santé, ne rien faire c’est la conserver” dit la chanson… J’ai besoin et envie de me réapproprier mon temps, ma vie et d’y créer de l’espace. Voilà peut-être un des impacts de cette escapade.

Tout un processus à parcourir avant que naisse la nouvelle voie … Du changement, il y en a eu en moi et, forcément, dans mes prestations. Il y en aura encore. “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” cher Monsieur Lavoisier, vous qui avez tellement marqué ma 18e année et m’avez accompagnée depuis plus de 20 ans…

“Je n’ ai pas peur de la route
Faudra voir, faut qu’on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien (là)
Le vent nous portera …”

A écouter et savourer :

J’espère que mes quelques mots vous aideront un jour où l’autre dans vos choix ou à vivre, encore plus fort ! Car la vie c’est ici est maintenant. Ni hier, ni demain.

Bon vent à toi cher-ère lecteur-trice ?

*à lire : Se battre contre les éléments…